ESLO ?

 

Une suite 40 ans après… Entre 1969 et 1974, des universitaires britanniques ont réalisé un premier portrait sonore de la ville en enregistrant plusieurs centaines d'Orléanais dans la vie de tous les jours. Il s'agit du plus important témoignage sur le français des années soixante-dix. En 2014, quarante ans après cette première étude,  l'université  d'Orléans, en partenariat avec le CNRS, le Ministère de la Culture et la Région Centre, renouvelle l'expérience en procédant à des enregistrements avec des habitants de toute l'agglomération.

Des paroles de la vie quotidienne. Les enregistrements réalisés, que ce soient des interviews d'habitants et de personnalités de la ville ou des paroles captées dans la rue, les transports publics, les commerces, les lieux de travail etc., forment un formidable témoignage sur la ville et sur le français et les langues parlées quotidiennement dans toutes leurs variétés et leur diversité.

Pour faire quoi ? Ces enregistrements transcrits, rendus anonymes et informatisés constituent une très riche ressource pour les chercheurs en tout genre : historiens, sociologues, linguistes, etc. Les spécialistes du langage et des langues l'utilisent pour décrire le français dans ses usages les plus divers, afin de mieux le connaitre, d'élaborer des dictionnaires, des grammaires, des méthodes de langues, des outils de traduction et même des applications telles que la synthèse ou la reconnaissance automatique de la parole.